La rétro d’Avril par Anfalmyr
Lorsqu’on préparait notre podcast consacré à Golden Sun, je me suis souvenu de la pub papier du jeu de Camelot, et curieusement j’étais le seul de l’équipe à m’en souvenir. Pourtant elle m’avait vraiment marqué à l’époque. Et en cherchant cette fameuse publicité dans les scans disponibles sur l’excellent site abandonware-magazine, j’ai eu un mal fou à la retrouver. Mais vraiment. Je me suis tapé des dizaines de mags de l’époque sans la trouver, alors que je feuilletais les numéros avoisinant la sortie du jeu. J’ai pourtant retrouvé assez facilement la version vidéo de cette publicité, mais il aura fallu attendre un numéro de Nintendo Magazine pour tomber enfin sur la précieuse réclame. Du coup, en parcourant tant de mensuels de l’époque, je me suis replongé dans mon petit plaisir des vieilles pubs jv de mes magazines papiers, alors je me suis dit qu’il ne fallait pas les garder pour moi.

la fameuse pub Golden Sun. « Affrontez les forces du Chaos pour sauver le Monde » avec une grande image hors sujet et un microscopique screen du jeu

« Les Adultes aussi peuvent avoir peur » très bonne accroche pour le remake de Resident Evil sur la console la plus « kid friendly » de l’ère 128bits

ils sont forts quand même, ils ont réussi à trouver une manière beauf de promouvoir le jeu Blade Runner
Et en me replongeant dans ces magazines je me suis rendu compte qu’avec le déclin de la presse papier, nous avions également perdu toutes ces pubs souvent inventives aux accroches mémorables. Oh bien sûr tout n’était pas de qualité, il y a eu de nombreux exemples de mauvais goût et de dérives ouvertement sexistes, mais toutes ces créations ont disparu aujourd’hui. C’est peut être pour ça que j’aime tant les fan-posters qui fleurissent sur Twitter, ça me rappelle ces graphismes en pleine page que certains d’entre nous découpaient dans leur magazine pour les ranger dans leur classeur spécial gaming. Aujourd’hui on communique par trailers, c’est sympa aussi, mais je ne peux m’empêcher de me dire que ça serait vraiment bien que cette méthode de communication revienne un peu sur le devant de la scène. En tout cas grâce à des sites comme abandonware magazine, je peux redécouvrir la manière dont on a nous avait vendu nos vieux jeux à l’époque, et j’adore ça.