La Retro de Février par Mehdi de Third Editions

Pour cette année 2015, l’un de nos voeux est de poursuivre et de prolonger les échanges avec d’autres amateurs de jeu vidéo et, plus particulièrement de retrogaming. Que ce soit par le biais de participation à nos émissions ou en ouvrant nos colonnes à d’autres intervenants. Nous sommes donc très heureux d’avoir vu Medhi El Kanafi des toutes jeunes Third Éditions accepter de se prêter à l’exercice de la rétro du mois. Place est donc faite à quelqu’un aussi habitué à manipuler le pad que la plume.

Le Retrogaming autrement

Quand je souhaite me replonger dans un vieux titre, je ne joue pas, je lis ; je ne sors pas une manette, mais un magazine. En effet, ce que je préfère, pour découvrir ou redécouvir un jeu ancien, c’est lire : des articles, des tests, des dossiers — j’ingurgite ainsi tout ce qui peut me renseigner à son sujet. Cette pratique, que l’on pourrait qualifier d’« étrange », s’applique aussi à des jeux auxquels je ne me suis pas essayé à l’époque. Dans la circonstance, la nostalgie ne devrait pas faire son effet… Et pourtant… Le retrogaming, c’est plus qu’une console, une cartouche et un pad, c’est toute une époque ! Prendre connaissance d’un jeu par la lecture représente pour moi une véritable découverte — d’une œuvre, mais aussi d’un contexte économique et culturel. Des informations qui ne se laissent guère appréhender par le seul prisme du jeu.

Cette amour que j’ai avec la lecture consacrée au jeu vidéo, je l’entretiens depuis toujours. Avec Nico, mon ami d’enfance et aujourd’hui associé, nous nous levions très tôt pour enfourcher nos vélos et aller acheter nos magazines spécialisés. Toutes les fins de mois, le rituel se répétait, et cela plusieurs jours de suite. Nous étions adolescents et déjà passionnés par ces textes. Par substitution, nous jouions aux titres présentés au sein des colonnes des magazines, et sans les cartouches, nous nous forgions déjà une culture du jeu vidéo. Cette relation à la presse, nous l’avons, je pense, tous eue. Notre cas n’est pas une anomalie. À treize ans, nous n’avions, comme beaucoup, pas les fonds pour acheter plusieurs jeux par an. Néanmoins, il nous fallait étancher notre soif vidéoludique. Internet n’étant pas ce qu’il est aujourd’hui, c’est à travers les phrases et l’expérience des journalistes spécialisés que nous vivions notre passion : un constat qui nous permet de saisir pourquoi le statut de journaliste jouit d’un si grand prestige auprès des joueurs, pourquoi on constate une telle admiration à l’égard de ce corps de métier et de ceux qui le pratiquent au quotidien.

À ce jour encore, la lecture me fait revivre de grandes épopées ludiques à travers des livres et non plus seulement des magazines. Le format court des tests (papier ou Internet) limite la projection que les mots nous permettent de faire. Les sagas devenant sans cesse plus riches il fallait que les récits sur le jeu vidéo s’étendent sur un bien plus grand nombre de pages pour stimuler notre imaginaire. Alors, pour satisfaire notre propre appétit de « littérature » spécialisée, Nico et moi avons décidé de partir à l’aventure. Avec un magazine tout d’abord, Console Syndrome, puis une maison d’édition du même nom. Au cours de ces quatre ans, chez CS, puis Pix’n Love, et aujourd’hui Third Éditions, nous avons eu à cœur de retranscrire au mieux par des phrases ce qu’un jeu vidéo peut offrir par son gameplay. L’entreprise est difficile, pour ne pas dire impossible ; cependant, raconter dans un livre les coulisses de la création d’une saga, puis en développer l’univers et enfin analyser les rouages de ses systèmes nous fait éprouver à nouveau des émotions liées directement aux jeux. L’imaginaire et les souvenirs sont hautement sollicités, car pour certains de nos ouvrages, nous avons fait le pari de ne pas inclure de visuels. Pour être tout à fait sincère, ce « choix », à l’origine, n’en était pas vraiment un, puisque résultant de contraintes de droit à l’image. Toutefois, nombre de lecteurs nous avouent apprécier ce qui entre-temps est devenu une prise de position. En l’absence de repères visuels venant « parasiter » la lecture, l’attention se porte uniquement sur le texte, nous faisant par voie de conséquence voyager davantage dans notre imaginaire. Un peu à l’image de nos cinq sens : si nous nous voyons amputer de l’un d’eux, les quatre restants fonctionneront de façon plus intensive afin de pallier ce manque.

Je n’apprendrai rien aux lecteurs de La Caz’Retro en disant que le retrogaming représente bien plus qu’une mode. L’édito d’Achille Micral l’a très bien exposé, d’ailleurs. Avec Third Éditions, nous essayons à notre mesure d’alimenter de différentes manières ce mouvement si vaste. Par nos ouvrages, nous souhaitons apporter notre contribution à la conservation du patrimoine du jeu vidéo, mais nous désirons aussi faire simplement plaisir aux lecteurs, en leur rappelant de bons souvenirs ou en leur offrant des informations supplémentaires sur les séries de jeux qu’ils affectionnent. Pour nous, lire c’est aussi jouer !

Mehdi

La Retro de Janvier par Anfalmyr

Vœux Idéaux

Nous revoilà donc après quelques jours de vacances à l’occasion des fêtes de fin d’année, boostés à bloc pour entamer cette année 2015 qui s’annonce pleine de promesses! J’en profite d’ailleurs pour vous souhaiter à toutes et à tous une excellente année, en espérant vous voir toujours plus nombreux à partager sur nos forums et à nous écouter tous les mois. Et si pour une fois j’en faisais aussi, des vœux?

  • Pour cette année 2015 je souhaite trouver un Multi Mega à moins de 50€ en bon état, oui bon je peux toujours rêver je sais.
  • Je souhaite ne pas voir sur les réseaux sociaux une image de GTA III avec la mention « t’es vieux si t’as connu ça ».
  • Je souhaite que les râtisseurs de France se prennent une soudaine passion pour les nains de jardin et se mettent à spéculer sur ce marché en plein essor plutôt que de faire grimper les prix du retrogaming.
  • Je souhaite que Marcus joue à la Sega Saturn.
  • Je souhaite que le milieu du podcast français trouve un nouveau souffle parce que j’ai l’impression qu’on tourne un peu en rond (nous les premiers bien sûr). On voit çà et là des initiatives de monétiser  le podcast français (ou tout du moins amortir les investissements), parfois avec succès, parfois non; mais je ne vois toujours pas une structure tangible se créer autour du format. De plus, la relative facilité de création d’un podcast fait qu’on voit poindre de nouveaux venus qui n’ont malheureusement pas pris le temps de chercher une manière originale de partager leur passion et qui vont faire que notre médium va arriver à saturation, à l’instar du marché du livre à thématique vidéoludique dont les meilleurs ouvrages souffrent malheureusement de l’offre trop grande qui a envahit les rayons de la FNAC.
  • Je souhaite que Sega comprenne qu’avant de faire des films sur ses vieilles licences, ça serait p’tet pas mal d’en faire des bons jeux.
  • Je souhaite avoir AHL comme invité dans un podcast de La Caz’ Retro
  • Je souhaite trouver du temps pour jouer.
  • Je souhaite que Biskot puisse être publié cette année.
  • Je souhaite entendre plus d’avis féminins sur les ondes de La Caz’ Retro
  • Je souhaite qu’un de nos poditeurs parviennent à obtenir le highscore au Grand Quiz (prochain numéro le dimanche 1er février)
  • Et pour cette année 2015 je souhaite que le film PIXELS de Chris Columbus (adapté du court métrage du français Patrick Jean) soit une honnête lettre d’amour au retrogaming et non pas une pantalonnade vulgaire surfant sur une mode qu’ils n’auraient pas comprise.

 

 

Et vous, ça serait quoi vos vœux pour cette nouvelle année? En attendant le retour des podcasts le 13 Janvier, n’hésitez pas à partager vos vœux et vos bonnes résolutions pour 2015  ! La deuxième partie de la saison 04 de La Caz’ Retro, c’est parti ! 

 

Joyeuses Fêtes !

Sans titre

Salut à tous les Cazeurs ! On espère que vous allez être gâtés pour ces fêtes de fin d’année et que vous allez reprendre des forces pour finir la saison ! De notre côté nous allons également prendre deux semaines de vacances afin de nous reposer la voix d’une année de podcasts non-stop. 

Il n’y aura donc pas de podcast la semaine prochaine, mais vous aurez malgré tout notre vidéo retour sur Tétris avec un joli tournois entre Cazeurs sur Tetris Battle Gaiden à ne surtout pas louper ! On vous donne donc rendez-vous Dimanche 04 Janvier à 21h sur notre chaîne Twitch pour un Live Démoniaque afin de repartir de plus belle pour cette trépidante saison 04 !

En attendant vous pourrez toujours nous retrouver sur Twitter & Facebook afin de rester en contact, et bien sûr sur nos forums comme d’habitude. On vous souhaite à tous d’excellentes fêtes de fin d’année et tous nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui s’annonce. Et n’oubliez pas : Le Retrogaming est l’avenir des consoles next-gen ! 

 

La Retro de Décembre par Achille Micral

slider romgame

 

Le rétro, ça rend pas idiot

Lorsque notre cher Anfa’ m’a demandé d’écrire un édito pour évoquer en votre compagnie la victoire d’un site que je connais bien (Rom Game) aux Golden Blogs Awards 2014, ce fut pour moi la VRAIE récompense. Déjà tout ébaubi d’avoir remporté ce trophée, imaginez la joie de l’auditeur et fan assidu des podcasts de Lacaz que je suis. En revanche, satisfaire à la demande d’Anfa’ ne sera pas chose facile, car je me trouve ici dans l’antre du rétro, tout petit, tout admiratif.

Il m’a été demandé de donner ici ma vision du rétrogaming. Personnelles et peu originales, mes pratiques vidéoludiques ne vous apprendront sans doute pas grand-chose. Sachez juste que je brûle du même feu que vous et que j’ai usé mes manettes et mes yeux aux mêmes pixels. Nourrit aux mamelles de Commodore et de Maître Sega et éduqué par un PC 1512 poussif, je ne me suis d’ailleurs que sporadiquement exprimé sur la question dans Rom Game, jugeant que c’est plutôt en traitant l’actualité des autres et en passant les plats qu’une idée directrice sortira de tout cela. Et après presque 2 ans de pérégrinations dans le microcosme du retrogaming, voici ce que je peux dire de cette culture.

Un acte social avant tout

Au-delà des définitions qui auront bien du mal à embrasser tout le retrogaming, celui-ci étant une religion aux nombreuses églises, il est possible d’en dégager la substantifique moelle en considérant les pratiques qu’il engendre.

Si le jeu vidéo est un acte social, le retrogaming l’est peut être encore plus. J’estime qu’avec la politique et le foot, le jeu vidéo est un sujet où la palabre s’exerce avec le plus d’appétit. Tailler le bout de gras autour d’un jeu est le sport favori du retrogamer. Il n’hésite pas à s’adresser à de parfaits inconnus sans doute parce qu’en frottant sa manette à celle d’autrui, le retrogamer parle avant tout de lui. Son espace de jeu personnel, bien que confiné aux limites fixées par sa propre expérience, est ouvert sur l’autre. Sa nostalgie intime devient le ferment de rencontres et de copinages, de polémiques et de grandes découvertes autour d’une culture commune. Bref le prétexte à discuter.

Le retrogaming peut donc créer la parole et la relation. Jugez plutôt : dans son livre « Les jeux vidéo, ça rend pas idiot ! », Yann Leroux cite l’exemple de François Lespinasse, un psychologue qui débloque la parole chez l’enfant présentant des troubles graves de la personnalité grâce au jeu vidéo. Utilisant Super Mario comme médiateur, il fait parler les enfants de jeux vidéo et améliore leurs interactions. Il n’en faut pas plus pour tordre définitivement le coup à la doxa qui veut que le jeu vidéo est facteur d’isolement social et affectif.

L’école de la convivialité

Nouveau venu dans le paysage des blogs retro (mais pas que) Rom Game a été très vite et très bien accueilli en raison de la bienveillance naturelle que je perçois dans la famille du retro.

Une des vertus premières du retrogaming est sa convivialité. Il suffit de voir le nombre de conventions et soirées qui fleurissent en France, il suffit également de compter le nombre croissant de médiathèques qui incorporent les jeux vidéo (et plus précisément le retrogaming) à leur programme et les bars qui s’ouvrent de plus en plus nombreux. Parler du jeu vidéo et de son histoire, le pratiquer aussi, c’est utiliser un ciment pour se construire en commun.

Il y a bien les guéguerres intestines du type Wahwah contre Hedge, ou les polémiques contre le Joueur du Grenier ou Marcus, mais dans l’ensemble, on constate que le retrogaming est devenu un espace convivial et apaisé basé sur l’entraide et le volontariat. Voyez avec quelle bonne humeur les échanges se font sur Lacaz et combien ils ont fédéré leurs auditeurs ! Oui, vecteur essentiel de conversations, le retrogaming offre toutes les garanties pour tisser des liens de qualité, d’autant que le discours autour du jeu vidéo ancien a gagné en maturité puisqu’il est prononcé dans son ensemble par des adultes de bonne volonté.

Grâce à l’activisme de passionnés, le retrogaming a grandement contribué à l’effort de réhabilitation du jeu vidéo. En le rendant sympathique et en faisant de lui un sujet d’étude, le jeu vidéo effraie de moins en moins dans les chaumières et auprès des médias. Il est vrai que montrer à ses détracteurs les plus virulents un épisode de Mario aura tendance à plus les rassurer qu’une séquence de Dark Souls !

Un espace de transmission

Nous avons commencé jeune et nous prenons des rides. Certains d’entre nous sont devenus parents et ce loisir de gosses est devenu un hobby adulte. Mikadotwix ne me contredira pas, il y a chez les plus jeunes un plaisir immédiat et une certaine appétence à découvrir les jeux « historiques ». La difficulté n’est donc pas de montrer les choses, mais de séparer le bon grain de l’ivraie.

Le retrogamer se transforme ainsi en passeur. La démarche d’archivage et de sauvegarde, cette quête quasi impossible et désespérée de l’exhaustivité, Pix n Love, Lacaz, MO5, MobyGames ou encore unseen.com (qui répertorie les jeux avortés) l’accompagnent heureusement d’une mise en perspective. Dans la grande bibliothèque que les prochaines générations de gamers consulteront, je suis, ils sont et vous êtes ceux qui transmettent le message.

Par nos blogs, nos podcasts et nos commentaires, que nous soyons passéiste, collectionneur, bricoleur, développeur, historien ou simple nouveau venu, nous construisons une certaine idée du retrogaming qui dépasse la simple nostalgie. Formateur et véhiculant des savoir faire techniques et artistiques, le retrogaming est selon moi la meilleure porte d’entrée vers le numérique.

J’en veux pour preuve ces associations comme Fréquence Ecole ou Pédagojeux qui utilisent le retrogaming pour promouvoir l’accompagnement des pratiques numériques des enfants et des adolescents par leurs parents. L’usage du Retrogaming permet aux parents de se mettre à la place de leurs adolescents, de relativiser leurs inquiétudes et d’envisager des scénarii positifs autour du jeu vidéo. Plus encore, c’est l’occasion idéale de favoriser un temps de partage familial, ludique, autour de parties jouées en famille.

Conclusion

Je crois qu’aimer le jeu rétro, c’est comme aimer Canal+ à ses débuts ou l’émission Droit de Réponse, c’est aimer un ensemble de choses qui sont de l’ordre de la spontanéité et de la grande récréation. Hebdogiciel, Micronews, Televisator, le catalogue de jeux Amiga… tout un joyeux bordel duquel sort une émulation saine (sans jeu de mot). De ce point de vue, oui, je suis passéiste. Mais en l’étant, je crois être progressiste car ma pratique s’accompagne de discours. C’est ce que j’ai en commun avec Lacaz et c’est ce qui me passionne dans le retrogaming.

Épilogue

2034. Il est devenu absolument impossible pour le commun des mortels de jouer sur Atari 2600 ou XBOX ONE. Préservés dans le Musée du Jeu Vidéo de l’Association MO5.com dont la collection permanente se trouve au Palais de Tokyo, les vieux matériels attirent 220 000 visiteurs par ans.

Ceux qui ont connu la Playstation 8 se souviennent de la rusticité de la console. Sony n’est plus et Sega vient de sortir une nouvelle machine. Une aile du bâtiment est aménagée à la gloire des précurseurs du retrogaming francophone : 300 mètres carrés vous présentent documents à l’appui la vivacité de la joyeuse bande de Lacaz, la ténacité des forçats de l’association MO5.com, le talent d’un Jibé… tout ceux sans qui tout cela aurait disparu.

Les Tutos de Loupign #07

Nous recevions cet été, Metheore et Heavyarms dans un Bonus Stage consacré à leur site HyperFreeSpin.Fr, ils nous présentaient la HeavyBox et nous laissaient entrevoir un futur projet du nom de PastaBox.

La HFS Box est aujourd’hui disponible, une vraie révolution qui sera d’une grande utilité pour tous les novices et également pour les connaisseurs grâce à son système de synchronisation.

Je vous explique tout dans cette vidéo.

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La Retro de Novembre par Professeur Oz

bannière oz

Les joueurs, c’était mieux avant !

S’il y a bien une phrase que j’aime à répéter comme un leitmotiv, c’est « le jeu vidéo, c’était mieux demain ». Manière personnelle de dire que s’il est toujours agréable de se retourner sur le passé de notre loisir préféré, il y a aussi des choses vraiment excitantes et passionnantes à attendre de ce média. Au vu de quelques faits récents dans l’actualité des dernières semaines, il m’est plus difficile d’établir le même constat concernant ceux ou celles qui se trouvent en face du jeu vidéo : les joueurs.

Ça faisait un moment que je voulais parler des différents thèmes abordés dans cet article, mais les différents dérapages qu’on a pu voir dans les média récemment m’ont incités à revoir ma copie pour, plutôt que d’en donner mon ressenti, m’en servir pour alimenter une autre question. C’est donc un édito du dimanche soir que je vous propose, un édito fait des restes des semaines passées et qui, saupoudré d’un brin de mauvaise foi, va tenter d’expliquer pourquoi les joueurs de jeux vidéo, c’était mieux avant !

Quand Antoine déconne…

Oui bon, je sais ce que vous vous dites « quel intérêt de revenir sur cette histoire sur un site de rétrogaming ? » Deux choses :
_ d’une : pour faire du clic évidemment !
_ de deux : parce que l’impact de Twitch et consort sur les habitudes de bon nombre de joueurs est une chose qui me fascine autant qu’elle m’inquiète un peu depuis un moment. Et en ce sens, en plus de m’avoir plutôt amusé, je dois avouer que j’ai tendance à être un peu d’accord avec Antoine de Caunes quand moqueur il assène :

 « Il y a donc des gens qui regardent d’autres gens en train de jouer… Faut vraiment avoir rien d’autre à foutre de sa vie. »

Allez ! Ramassez les fourches, la corde, l’huile et les plumes cinq minutes. Laissez-moi donc exprimer mon point de vue.

Je suis d’une génération où, quand le jeu vidéo se pratiquait à plusieurs, il se faisait souvent sur un canapé où on se battait pour savoir qui tiendrait la ou les manettes. Si frustration il y avait de se voir réduit au seul statut de spectateur, n’ayant pour seule consolation que le pot de pâte chocolatée à l’huile de palme à défoncer sur un quignon de pain, il y avait aussi beaucoup de plaisir à se muer en voyeur vidéoludique et à égrener les conseils à « l’Élu » possesseur de la manette :

« Va à droite !
– Attention derrière toi !
– Ne prends pas ce masque, il ne sert à rien ici !
– Put#& mais je t’ai dit d’aller à droite, t’as une manette pour gaucher ou quoi ?»

Franchement, avouez que ça vous rappelle des souvenirs !

Cette convivialité qu’on retrouve aussi dans les jeux de société, me semble assez peu présente dans l’univers du streaming. Forcément, si on enlève la présence physique d’amis autour de soi, dans son salon, oui, moi aussi je trouve que regarder d’autres gens en train de jouer est assez désolant. Mon ressenti n’est pas celui d’un donneur de leçon ou d’un vieux con, mais celui d’un trentenaire qui travaille, qui sort avec ses amis ou sa famille et qui n’a pas forcément beaucoup de temps pour jouer dans une semaine. Alors quand j’ai quelques heures libres devant moi, je préfère les passer à jouer plutôt qu’à regarder d’autres le faire à ma place.

Bien entendu beaucoup d’entre vous me rétorqueront à raison que le streaming a d’autres qualités, comme de pouvoir regarder des joueurs pro donner des conseils sur le jeu de combat à la mode ; ou de voir un speedrunner dévoiler les secrets d’un jeu pour le finir le plus rapidement. Sans oublier de mentionner ces petits jeux qui se sont vus être mis en lumière par un youtubeur à succès !

Néanmoins, quand j’entends certains de mes élèves dire qu’ils connaissent un jeu non parce qu’ils y ont joué mais parce qu’ils ont regardé un walkthrough sur le net, ça m’interpelle ! Jusqu’à quel point Twitch, Youtube et consort « télévisionise » le jeu vidéo, média actif et même interactif, en rendant certains joueurs passifs, en les transformants tout simplement en téléspectateurs ? Combien y a-t-il de joueurs à passer plus de temps à choisir leur chaînes de streaming qu’à choisir le prochain jeu qu’ils vont acheter ?

Oui j’exagère, mais ça n’est rien à côté de ce qu’on a pu voir dernièrement sur les Internets.

Gamergate : la porte des étrons

Évidemment, je surinterprète la petite moquerie de de Caunes. Peut-être qu’il voulait vraiment se moquer des joueurs ? Peut-être qu’il voulait juste faire le malin ? Peut-être qu’il n’en a tout simplement pas grand chose à foutre ? En tout cas, rien de très étonnant quand on se rappelle de quoi il était capable sous les traits d’un « pine d’huitre » ou d’un « Didier l’Embrouille » du temps de Nulle Part Ailleurs.

Une chose est sûre, c’est qu’il ne devait certainement pas s’attendre au torrent de réactions négatives (et je reste poli) qu’il s’est vu récolter le week-end suivant sa déclaration.

Parce que plus que l’évolution même des habitudes des joueurs, qui reste de toute façon mon interprétation du phénomène, ce sont les comportements de certains qui sont tout bonnement flippants, encore une fois principalement sur Internet. Que des gens se soient sentis rabaissés, blessés par cette remarque, c’est naturel. On le sait, le jeu vidéo est encore diversement apprécié en société et ce ne sont pas ceux qui ont grandi dans les années 80/90 qui viendront me contredire. Néanmoins, est-ce que cela justifie les saillies franchement agressives que certains ont pu se permettre à l’encontre du présentateur sur Twitter, l’interpellant d’une manière qui ne donne vraiment pas envie de s’intéresser aux joueurs, voire même d’en avoir peur ? Non certainement pas.

Est-ce que cela justifie que l’on fasse une pétition pour réclamer des excuses ? Non, certainement pas.

J’ai le souvenir qu’avant on faisait des pétitions pour des causes nobles (lutte pour les sans papiers etc), qu’il fallait battre le pavé et se frotter à la foule pour récolter quelques signatures. Là, on crée une pétition en ligne et on la signe comme on like une vidéo de chat sur Facebook.

Les plus optimistes me rétorqueront que cette frange de joueurs révoltés (et révoltants) ne représente qu’une minorité bruyante là où une grande majorité des joueurs s’en cognent joyeusement et pratiquent leur loisir sans se soucier des remous souvent véhiculés par des sites en manque de clics. Mais cette pétition a récolté plus de 75000 «  signatures ». Peut-on parler de valeur négligeable ? Je ne crois pas et cela me désole …

Après qu’Antoine de Caunes ait écrit un tweet annonçant ses excuses pour sa prochaine émission, on a vu des joueurs, et même des célébrités du petit monde du jeu vidéo en France, se moquer de ce revirement et appeler au boycott de ces excuses. J’ai cru un moment en une pétition refusant les regrets de l’ancien Didier l’Embrouille… Là aussi, cela me désole.

Et là encore, on ne parle que d’un fait français. A l’échelle mondiale, les exemples d’imbécillité généralisée de la part de nombreux joueurs en déficience neuronale ne manquent malheureusement pas. Il y a quelques temps, le mécontentement de beaucoup de joueurs à l’égard de la fin de Mass Effect 3 a fait couler beaucoup d’encre. Là encore on a vu rapidement une pétition apparaître, témoignant de l’indignation « de joueurs spoliés, lésés ». Quant au point de vue des auteurs et du respect de leur travail, on cherche encore. Quelqu’un a un synonyme pour désolant ?

On aura beau me répondre que là encore tous les joueurs ne sont pas comme ça, et heureusement ! Ce qui m’inquiète, c’est la résonance toujours croissante que l’on donne à ces râleurs. L’écho de plus en plus retentissant que semblent avoir ces joueurs qui ne sont jamais d’accord et qui se sentent toujours agressés. Et petit à petit, sans que rien n’y fasse, gonfler à coup de retweet, reddit et autres, la confiance s’installe, la mauvaise parole se libère, les propos parlant de moins en moins de jeux vidéo et de plus en plus de faits de société maladroitement passés au filtre d’un média qui ne sait pas encore comment traiter ce genre de sujets.

Et on en arrive à des phénomènes comme le gamergate.

Soyons clair, il est hors de question de chercher à entrer dans le débat. Je n’en ai ni l’envie, ni surtout les compétences. Je n’ai suivi cette triste affaire que de très loin et je n’ai clairement pas suffisamment de données pour comprendre réellement ce problème dans son intégralité.

Cependant, comment peut-on en arriver à ce que des gens s’insultent à longueur de forum ou de tweets alors qu’il suffirait de s’ignorer ? Comment peut-on en arriver à ce que la vie privée d’une personne soit étalée avec force de détails sur certains sites ? Comment peut-on arriver à ce qu’une personne soit obligée d’annuler une conférence parce qu’elle a été menacée de mort ?

Et là encore, à la base, on parle de joueurs ! Des gens qui jouent avec leurs consoles, leur PC ou leur smartphones !

Des joueurs qui cherchent juste à parler de ce qu’ils aiment ou n’aiment pas dans le jeu vidéo. Comme tout joueur le fait depuis que ce média existe. Qu’est-ce qui fait que les passions se déchaînent au point de renvoyer une image aussi dégradante des joueurs ? Car ne nous leurrons pas, si tous les joueurs n’ont certainement pas la bave et le sang à la bouche, ce genre d’excités suffit à jeter l’opprobre sur l’ensemble de la communauté des joueurs.

Tweeter n’est pas jouer

Il est très facile de faire le lien avec les réseaux sociaux, ou plus largement, avec la facilité d’expression qu’octroie Internet. Certains trouvant derrière leur écran la confiance, si ce n’est la rage, qu’ils n’auraient pas AFK.

Là encore, il n’est pas question de jouer les accusateurs face à Twitter, Facebook et autres. Certainement pas. Je serais bien mal placé, moi qui en abuse copieusement. Je les utilise et j’apprécie la souplesse et la facilité que ce genre de réseau offre. Mais j’en mesure également les limites, voire les pièges, même s’il m’arrive aussi de tomber dedans.

Car, que ce soit pour le jeu vidéo, le cinéma, la politique ou tout ce que vous voulez, ces réseaux ont largement élargi le cercle de nos débats. Souvenez-vous, pour les plus vieux, lorsque vous parliez d’un jeu avec vos amis, que vous soyez d’accord ou non, votre discussion se faisait justement avec des amis. C’est-à-dire des personnes que vous connaissiez, qui vous connaissaient. Les échanges, qu’ils soient posés ou vifs, se faisaient généralement dans un respect mutuel lié à la complicité d’un groupe de copains.

Quid de cette complicité avec Sephiroth_de_creteil, mystérieux individu qui vient vous insulter sur Twitter après être tombé sur un retweet ou vous partagiez un gif trop rigolol sur la mort de Aerith ?

En clair, les réseaux nous ont fait passer du cercle d’amis avec qui on pouvait parler de tout, au cercle … d’inconnus avec qui ont prend des risques de parler de tout. Je ne vois pas trop comment le dire autrement.

Ajoutez à cela cette nécessité, proche du complexe, très caractéristique de beaucoup de joueurs, d’être au courant de tout ce qui se fait dans le jeu vidéo et, surtout, de jouer au dernier gros jeu dès sa sortie pour pouvoir le plus rapidement donner son avis (dont généralement tout le monde se contrefout), et vous obtenez un mélange détonnant où tout le monde a son mot à dire mais personne ne s’écoute. Chacun détient la sainte parole, forcément la sienne, et admettre qu’on a pu se tromper est d’autant plus inadmissible quand cela se fait sous les yeux virtuels de centaines de followers anonymes. « Non, ce n’est pas possible, j’ai forcément raison ! Voyez donc, j’arrive bien à trouver d’autres personnes qui sont d’accord avec moi ».

C’est un problème sans fin …. Comme cet article d’ailleurs !

Voilà, le joueur de jeu vidéo, c’était mieux avant parce qu’il ne représentait pas un paradoxe ambulant. Le paradoxe qui le fait aujourd’hui jouer moins pour regarder des inconnus le faire à sa place alors qu’il veut pourtant jouer à tout pour lui aussi pouvoir exprimer son opinion. Le paradoxe qui fait qu’on en vient à parler de titres sur lesquels on n’a même pas mis les mains, condamnant à l’échafaud des jeux sans avoir ne serait-ce qu’essayé ce qui fait justement la particularité du média jeu vidéo : son gameplay.

Le joueur de jeu vidéo c’était mieux avant parce qu’il échangeait avec d’autres passionnés en espérant secrètement que son loisir préféré soit un jour reconnu. En espérant qu’un jour le jeu vidéo serait capable de parler d’autre chose que de plombier, de zombies, de magiciens ou de princesse en détresse.

Et alors qu’on touche enfin du doigt cette perspective d’un jeu vidéo plus mature, capable d’aborder des thèmes plus sérieux, certains joueurs, trop de joueurs, viennent montrer au monde entier que si le média a bien évolué, il n’en est pas de même de ceux qui le pratiquent.

Les mentalités évoluent, certains joueurs le devraient aussi !

La Rétro d’Octobre par Mikadotwix

Nous l’évoquons régulièrement en émission, mais je suis resté une bonne dizaine d’années (entre 1998 et 2008) pratiquement sans toucher aux jeux vidéo. Tout cela s’explique par les sorties entre amis 😉 , la vie de couple puis le premier enfant. Ajoutez à cela le peu de sommeil que nous accorde un nourrisson, et bien croyez-moi que le jeu vidéo ne fait plus parti de votre vocabulaire.

 En 2008, les fêtes de Noël approchant, un ami m’annonce très fièrement avoir fait l’acquisition d’une PS3 et je me suis surpris à le jalouser car j’avais furieusement envie de découvrir ces fameux jeux en « HD ». J’ai donc choisi plus par prix que par affinité une Xbox 360 qui semblait correspondre à mes envies, et je dois avouer que depuis cette période, j’ai totalement replongé dans ce médium qui occupe une grande partie de mes temps libres, à tel point que j’ai commencé à me questionner sur ce que j’avais pu louper vidéoludiquement sur l’ère PS2, GameCube et Xbox.

 Parallèlement, un ami d’enfance avec qui j’ai fais mes armes sur Windjammers, m’invita à passer une « Soirée Retrogaming » d’une association dont il fait partie nommée la « RGC » (pour Retro Gaming Connexion) :

Retrogaming? c’est quoi ce terme barbare?
– Mais si viens! tu verras, on va jouer à la Super Nintendo !
– Mouais! c’est curieux ton délire. C’est pas une passion pour gosse ? Ok, je joue aux jeux vidéo, mais je fais du Gear Of Wars, enfin un truc d’adulte quoi !

Plus pour lui faire plaisir que par envie, je me suis rendu à cet évènement, et là, je dois le dire, j’ai vu la lumière. Pardonnez-moi du terme, mais j’ai kiffé ma r*ce de (re)jouer à un Mario Kart, de m’apercevoir que j’avais encore du skill sur F-Zero ou bien de perdre la vue sur GoldenEye 64 à 4 joueurs sur un vidéoprojecteur.

J’ai (re)découvert selon moi l’âge d’or du jeu vidéo par Môsieur Nintendo. C’est précisément à cette soirée bien évidement animée par des passionnés que j’ai compris ce qui me manquait sur cette nouvelle génération de jeux vidéo tout connecté : « LA CONVIVIALITÉ ».

Bien sûr, je prends énormément de plaisir à jouer en ligne aux jeux co-op ou aux fameuses hordes de Gears of Wars avec mon comparse Loupign, mais aucun réseau  ne remplacera le multi local serré à 4 sur un vieux clic-clac défoncé à jouer des coudes pour se gêner en parties et surtout se nommer par tout les noms d’oiseaux dès qu’on l’on se fait shooter devant la ligne d’arrivée par une carapace ou que l’on se fait courser par 3 fantômes affamés qui n’ont qu’un seul but, celui de vous bouloter afin de piquer votre place ou bien encore d’hurler un « Miss Two Points » devant un public en état de transe.

Vivement le Week-end du 8 et 9 novembre  que je puisse montrer à mes frères de La Caz’ Retro qui est le boss sur Windjammers et Pac-Man VS 🙂

Les Tutos de Loupign #06

Voici enfin la suite des tutos sur  la première Xbox, je vais vous présenter ma façon d’appliquer le softmod sur la console, il existe bien sûr d’autres méthodes mais c’est celle qui me convient le mieux avec les éléments que je possède.

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Je vous rajoute ici également les différents liens vers les logiciels mentionnés dans la vidéo:

Les différentes clés USB compatibles

Télécharger Xcalibur 3.4

Télécharger les logiciels pour créer la carte mémoire

Vidéo similaire softmod anglophone

Lien Ebay du câble PAD-USB

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Annonce « Le Grand Quiz ! »

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Comme nous vous l’annoncions lors du lancement de notre saison 04, nous allons renouveler notre format live « Le Grand Quiz !!  » qui vous a visiblement bien plu la saison dernière. La saison dernière nous avons testé le concept entre « cazeurs » afin de voir si la structure pouvait fonctionner, et si vous aviez envie de voir ce genre de programme chez nous. Suite à vos excellents retours, nous avons donc décidé de reconduire ce format plusieurs fois dans la saison, et de vous inviter VOUS  comme candidats à ces émissions ! Je vous invite donc à suivre les informations ci-dessous si vous voulez participer ! 

– Le premier numéro du Grand Quiz de la saison aura lieu le dimanche 05 octobre à 21h sur notre chaîne Twitch ! (disponible à cette adresse)

– Nous cherchons 2 candidat(e)s pour ce numéro, disponibles évidemment le dimanche 05 octobre pour toute la soirée, de 20h à minuit.

– Les candidat(e)s devront avoir une bonne connexion internet et un Skype fonctionnel car nous streamerons depuis ce logiciel.

– Les candidat(e)s devront avoir UN BON MICRO , c’est une chose de vouloir participer, mais c’est important que la technique suive derrière.

– Toutes les participations devront se faire par mail avec la mention « Participation Grand Quiz  » et l’affirmation que vous remplissez tous les critères mentionnés ci-dessus. Mail à envoyer à notre mail de contact ( disponible ici)

Le Grand Quiz est l’occasion de s’amuser entre nous tout en apprenant quelques petites choses sur le retrogaming; on est là pour passer un bon moment et non pour montrer qu’on a la plus grosse. La structure du Quiz sera légèrement différente de celle de notre pilote qui comportait quatre candidats, mais je m’arrêterai là en explications histoire de vous laisser la surprise ! En espérant vous voir nombreuses et nombreux à tenter de venir nous rejoindre pour jouer avec nous; et bien sûr, si vous n’êtes pas sélectionnés, on en sera navré mais nous devrons évidemment faire des choix 🙂 Bonne chance à tous et RDV Dimanche 05 Octobre pour le prochain Quiz ! 

La Retro de Septembre par Anfalmyr

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Hello les campeurs et haut les cœurs ! On range les tongs, on vire ces horribles bracelets en caoutchouc que vous avez exhibé fièrement tout l’été, et on se remet aux choses sérieuses : La Saison 04 de La Caz’ Retro, c’est maintenant !!

Alors, calmons vos ardeurs tout de suite, cette saison ne chamboulera pas autant vos habitudes que lors du « grand bouleversement » de septembre 2013 comme les historiens décrivent nos changements multiples au lancement de notre troisième saison. Non, cette saison nous allons poursuivre notre évolution en approfondissant ce qui vous a plu l’année dernière et en améliorant ce qui à notre goût aura eu moins d’impact.

Parlons tout d’abord des podcasts, puisque c’est un peu notre épine dorsale ! Si notre formule a naturellement évolué depuis trois saisons, nous avons souhaité apporter un peu de frais à sa structure afin d’être plus cohérents avec ce que nos podcasts proposent désormais. Le fond reste le même, à savoir mettre en avant les souvenirs des joueurs plutôt que de vous pondre des reviews sans âme. C’est notre identité et on n’est pas prêt de changer ça. Vous pourrez donc découvrir des nouvelles rubriques ainsi que plus de place laissée aux OST, ainsi qu’une bien belle surprise mais on vous laissera le loisir de le découvrir par vous-même…

Pour les vidéos et les lives, nous apporterons quelques changements afin de mieux correspondre à ce que vous aimez dans ces formats, tout en cherchant çà et là à anticiper vos attentes. De plus, suite aux récentes modifications de droits sur Twitch, nous resterons le plus vigilants possible afin que nos lives restent un moment de détente à partager entre cazeurs. À ce titre, nous allons renouveler Le Grand Quiz qui vous a bien plu l’année dernière, et cette fois-ci nous souhaitons ouvrir ce quiz à nos poditeurs, et vous accueillir comme candidat sur ces émissions en direct. Nous avons programmé trois quiz tout au long de la saison, mais ça on y reviendra en temps utile dans un papier dédié. Les énigmes, les Strips et les articles continuent bien évidemment; il y aura peut-être de nouvelles choses à venir au court de la saison, mais dans l’ensemble nous allons continuer sur la belle impression de la saison 03 qui vous a bien plu. On ne va pas réinventer la roue chaque année, mais si on peut vous rendre le voyage encore plus confortable, on le fera !

Nous restons évidemment actifs sur les réseaux sociaux et vous êtes chaudement conviés à nous faire part de vos différents retours, on lit tout, donc profitez-en !

Il ne me reste plus qu’à vous remercier de votre soutien; vous remercier de nous avoir suivi durant l’été avec les Bonus Stage et notre premier magazine d’été « La Plag’ Retro ». La Caz’ Retro, saison 04, ça commence maintenant, et on vous donne rendez-vous dès la semaine prochaine pour le premier podcast de la saison !

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