La Retro de Mai par Anfalmyr
Ce mois-ci j’ai eu l’immense plaisir de jouer et terminer Final Fantasy XV. Et alors que je voyais le générique de fin de ce titre atypique défiler devant mes yeux, je me suis fait la réflexion suivante : j’ai quand même eu de la chance d’être ado à l’époque des Final Fantasy Playstation.
Comme beaucoup de joueurs français, j’ai découvert la série Final Fantasy avec le 7ème épisode sur Playstation. J’ai par la suite acheté presque tous les épisodes de la série, et c’est même grâce à la trad FR de Final Fantasy VI que je me suis lancé dans l’émulation. Oh je vous rassure, ce n’est pas avec Final Fantasy que j’ai découvert le RPG. J’avais déjà tâté de quelques titres sur les consoles SEGA, comme Shining in the Darkness, Shining Force, ou encore Ultima IV sur Master System (qui était super moche mais la jaquette me faisait rêver). J’ai reçu Final Fantasy VII pour le Noël où on m’a également offert une Playstation. J’en ai déjà parlé dans une précédente rétro, mais c’est un jeu que mon frère avait vu tourner chez des amis à lui et il me l’avait vendu comme un truc de malade qu’il ne fallait surtout pas louper. J’ai au final très peu joué à FF7, je n’ai jamais dépassé le premier CD pour être précis. Mais j’ai passé des heures à regarder mon frère jouer. Ce n’était en rien une expérience frustrante, car je trouvais le jeu un peu trop dur pour moi et ça me plaisait de pouvoir suivre l’histoire, admirer ces paysages incroyables et baver devant ces scènes cinématiques du futur. Et puis qu’il était long ! À cette époque je ne terminais que très peu de jeux, j’y jouais quelques heures, je m’amusais comme un fou, mais au bout d’un moment mon esprit vagabond avait envie de passer à une autre expérience, et comme ce qui est loin des yeux est loin du cœur, je ne ressentais jamais le besoin de retourner sur ma partie en cours.
Mais très peu de temps après – j’ai eu ma Playstation pour noël 98 – les magazines que nous lisions, Console+ et depuis peu Playstation officiel, commençaient à nous teaser avec force d’insistance sur un blockbuster comme on en avait jamais vu dans le monde du jeu vidéo, un certain Final Fantasy VIII. FF7 avait fait beaucoup de bruit lorsqu’il était sorti en France c’est indéniable, mais il n’y a rien eu de comparable à la sortie de FF8. C’était hallucinant. Jamais un studio n’avait pu aller aussi loin, on ne pourra jamais faire mieux, piochez dans la liste des superlatifs de communiqués de presse et vous aviez une attente bouillonnante autour de ce huitième épisode. Une attente qui devint pour moi insoutenable le jour de la sortie du Hors-Série Final Fantasy 8 de Playstation magazine avec le CD de démo d’UNE HEURE du jeu. Pour l’anecdote il faut savoir que la quasi totalité des magazines que nous avions à l’époque sont passés au feu lors d’un été (pour faire de la place dans le grenier comme disait mon père). Tous? Naaaaaan. J’ai pris soin de conserver ce fameux numéro Hors-Série que j’ai toujours aujourd’hui. Quand je vous dis que ce numéro m’a marqué. Je pense sincèrement avoir lancé cette fameuse démo de Dollet plusieurs dizaines de fois. Le jeu me paraissait dingue à tant de niveaux. Je rentrais à cette époque dans ma période adolescence, et c’était à mon avis le moment rêvé pour jouer à ce jeu. Comme souvent, j’ai demandé le jeu pour Noël 1999, et alors que ma console était déjà pucée, je ne voulais pas avoir une version Verbatim du jeu, et ce fut le cas pour tous les autres épisodes de la série, car ces boites font pour moi partie du plaisir de jouer à un FF. J’ai donc débuté mon aventure à la moitié de mon année de CM2, et je me suis retrouvé bloqué avant l’été. Comme j’avais mes chouchous dans l’équipe de héros de cet épisode, je jouais principalement avec les trois mêmes comparses et je laissais les autres au placard. Grossière erreur en général dans un RPG, mais encore plus dans c’ui là puisque chez Squaresoft on s’était dit que ça pourrait être marrant de séparer le groupe de manière arbitraire au fil de l’aventure histoire de me laisser me démerder avec un groupe de cancres incapables de rivaliser avec un scorpion ridicule. Du coup pendant les grandes vacances, j’ai fait autre chose, et lorsque je suis rentré au collège, je jouais un peu moins à ma Playstation – beaucoup plus à la Dreamcast que nous avions eu également à Noël 99 – et j’ai laissé Final Fantasy VIII dans un coin de ma chambre.
Jusqu’à ce qu’au détour d’une conversation avec un camarade de 6ème, j’appris que j’avais dans ma classe un fan inconditionnel de SquareSoft et de J-RPG en général. Nous nous sommes naturellement liés d’amitié et il m’invita un jour récupérer un Verbatim de Legend of Dragoon contre le prêt de mon exemplaire de FF8. Lorsqu’il me rendit mon jeu après en avoir fait ce que vous pouvez vous douter qu’il fit, il me demanda de venir avec ma carte mémoire car le petit filou possédait un action replay. Je lui avais dit que je m’étais retrouvé bloqué au début du deuxième CD, et il me proposa de me cracker une save pour que mes personnages soient dès le début au level maximum avec toutes les invocations de débloquées. Comme je n’étais pas encore adepte des jeux à systèmes et que je voulais surtout voir la fin de mon jeu, j’acceptai bien volontiers. J’ai donc repris le jeu de zéro, avec trois personnages complètement crackés, et j’ai roulé sur le jeu… jusqu’au combat final. Oui, encore une fois, le jeu choisissait arbitrairement qui de mes héros allaient affronter le boss de fin. Et comme je n’avais pas la patience de relancer la sauvegarde à chaque fois que je tombais sur un tirage pourri, et que malgré mes efforts je ne parvenais pas à tenir tête à cet ultime obstacle, j’ai abandonné, et j’ai demandé à mon pote de me raconter la cinématique de fin. Oui… c’est moche. Je m’en veux encore aujourd’hui d’avoir été si faible face à un jeu vidéo.
Déçu de mon expérience biaisée sur la 8ème merveille du monde, je me suis juré de ne pas reproduire cette erreur lorsqu’un Final Fantasy IX sortirait. Et lorsque je vis les premiers visuels du fameux jeu, je fut intrigué. Le jeu ne suivait pas l’évolution « adulescent » de l’opus précédent, et me proposait de revenir dans un monte plus féerique aux proportions plus cartoons. Circonspect au premier coup d’œil, je me suis mis à l’attendre comme un dingue dès que j’ai vu qu’il y avait des bateaux volants.
J’adore les bateaux volants, vous l’ignoriez?
Et lorsque Final Fantasy IX est enfin sorti pour mon anniversaire en 2001, j’ai ressorti ma Playstation du placard où je l’avais laissé puisqu’à cette époque je venais de terminer Shenmue et il m’était compliqué de revenir sur ma belle grise vieillissante. Mais à peine une heure passée sur le vieux fauteuil dans ma chambre face à ma petite cathodique qui trônait sur une table basse ronde en rotin, que le constat se faisait de lui-même : j’étais reparti pour un tour. L’ambiance générale me parlait en plein coeur, le système de combat à quatre personnages me facilitait un peu la vie; tout comme le système d’apprentissage des compétences que je trouvais vraiment cool. J’ai tellement été emporté par cet univers que je me suis même mis à dessiner des BDs sur mes cahiers de brouillon mettant en scène ce monde merveilleux. Pour l’anecdote encore une fois, il faut savoir que j’avais intitulé cette fameuse BD « Final Fantasy : la quête d’Anfalmyr »… C’est de là que ça vient mon pseudo, de mon amour pour FFIX. Et, pour la première fois, j’ai terminé un Final Fantasy! Oui, et sans tricher ! Ce fut long, difficile, mais passionnant et j’en suis sorti émerveillé. J’étais devenu assez grand et bon au jeux vidéo pour terminer un FF, et ce fut très probablement le dernier jeu que j’ai pratiqué sur ma Playstation. L’ultime expérience parfaite sur ma toute première console à moi.
Et c’est cet amour sincère pour cette franchise que je n’ai cessé de redécouvrir avec le temps qui a fait que je me suis infligé ce quinzième numéro. Parce que Final Fantasy est un nom qui a une sonorité toute particulière pour moi, là où ça n’évoquera sûrement pas grand chose chez des jeunes joueurs qui ont aujourd’hui l’âge que j’avais lorsque j’ai vu Aéris pour la première fois sur l’écran cathodique de ma télévision. J’ai eu la chance d’avoir un FF monument chaque année; quand on nous habitue à un tel niveau de maîtrise avec cette régularité, forcément ça laisse une emprunte indélébile chez un jeune adolescent. Final Fantasy c’est un peu comme la série James Bond, on préfère toujours celui qu’on a fait lorsqu’on entrait dans l’adolescence. Et cette fibre nostalgique, Final Fantasy XV n’a eu de cesse de me la rappeler à grand renfort d’OST rétro à écouter sur la route.
Et lorsque je parcourais les routes sinueuses et infiniment tristes de ce monde malade en écoutant quelques notes de Final Fantasy VIII, je me disais : j’ai quand même eu de la chance d’être ado à l’époque des Final Fantasy Playstation…
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27 comments on “La Retro de Mai par Anfalmyr”
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Etant de la même année de naissance (je crois ne pas me tromper), je me retrouve très facilement dans ce que tu nous contes Anfa.
Encore une fois, le grand frère qui a entendu parler de FFVII, achat de la version platinum pour noël (97 ou 98 du coup).
Différence avec toi, j’ai eu une enfance Nintendo et FFVII a vraiment été mon tout premier RPG. Je me rappelle n’avoir rien compris… j’ai trouvé ça tellement nul de désigner des commandes pour des combats, je me suis souviens d’un vrai Clash, quelque chose d’inconnue.
Et j’ai regardé mon frère et j’ai eu envie, après la énième tentative de faire MON aventure. Etant joueur « Complétionniste » depuis toujours, je suis resté des dizaines d’heures au Gold Saucer pour avoir la limite Ultima puis j’ai eu toutes les cartes dans FFVIII et pareil pour FFIX, en plus, je suis allé jusqu’au bout de la chasse aux Chocobos (et tout ça sans soluces car pas internet et minitel trop cher ;)).
Je suis allé au bout du bout de ces 3 FF et je sais que plus jamais je n’y rejouerai ; c’est là ou je différencie rétro et rétro. J’ai des énormes et magnifiques souvenirs, de superbes anecdotes pour ces 3 jeux et y rejouer casseraient « mon mythe », donc pas touche pour toujours car ce sont mes souvenirs comme tu l’écris très bien d' »ado » (j’étais amoureux de Linoa, il paraît qu’elle est pourtant insupportable, comme quoi le regard d’un ado vaut mieux qu’un adulte :D).
J’ai été déçu par FFX, je continue à dire que le mieux c’était avec des plans fixes. Bon… tant pis. En 2014, j’ai fait FFVI et c’était aussi inoubliable… Je ferai FFXV le jour où il sera complet et corrigé jusqu’au bout.
Merci pour cette rétro Anfa, vivement la prochaine !
je rejoins ta déception sur le X par rapport au choix de décors 3D, surtout quand l’année d’après sur GC on a eu le remake de Resident Evil. Je me disais « quitte à rester dans un couloir autant nous laisser les décors précalculés », jusqu’au jour où j’ai joué à des jeux comme God of War 3 et j’ai vu que lorsque la caméra est mise en scène, ce genre de setting est également très très bon. On va dire que Squaresoft avait tenté quelque chose et malheureusement n’a jamais eu l’occasion d’approfondir ça (puisque c’est l’unique épisode canonique dans cette configuration).
Salut à tous,
Belle retro Anfa 😉
C’est dingue moi qui n’est jamais touché à un FF de ma vie, j’arrive à voir et comprendre, presque à toucher le jeux xD…
Pourtant j’en ai fait des JRPG, mais j’ai jamais était attiré par ce coté animé JAP (enfin si plus tard en fait, avec ma GC)
Si je devais en faire un (plus ou moins récent, histoire de pas être trop perdu) lequel me conseilleriez vous?
Oui j’entend déjà les routards du PAD de la première heure me dire : « Quoi ? t’es sois disant fan de RP et de JV, t’a jamais touché un FF (o_O’) »
J’assume, j’ai pas touché de console avant mes 11 ans, j’ai toujours était PC jusqu’à ce je puisse me payer (ha ramassage de feuille, après ramassage de feuille) ma première GC et GBA. Donc oui j’ai fait des jeux improbables (MYST RIVEN puis les warcrafts , diablo 1 et 2, ince wind dale1 et 2 <- que j'ai poncé xD)
Premier jeux sur GC, Tales of Symphonia et GBA , Golden sun…
Merci d'avance pour votre retour l'opus FF à démarrer en premier (peut être que je me ferai les autres si celui la m'a convaincu 🙂 )
moi j’aurais tendance à te conseiller le 9 qui est un FF très classique et très accueillant.
Sans rentrer dans le débat de quel est le meilleur FF, FF VI (auquel le IX se rapproche un peu) se joue encore très bien aujourd’hui. En dehors des combats aléatoires un peu trop étouffant (tout du moins sur Snes, j’ai jamais touché à la version GBA), c’est un J-RPG pur et efficace, sans les artifices qui viendront artificiellement rallonger la durée de vie de ses successeurs (qui sont très bien aussi).
De plus, sa 2D vieillit mieux que la technique du VII et du VIII.
Sinon, si tu ne veux pas y passer trop de temps, malgré ce qu’on peut dire, le X est vraiment très intéressant et sa structure linéaire en fait un jeu assez agréable et rapide à parcourir (pour un J-RPG), et son histoire est bien menée.
Pas trop d’accord avec toi nG concernant le côté « anime » en relation avec la saga FF.
Pour moi et je pense que beaucoup de personnes me suivraient, les FF ne sont pas du tout en relation avec le côté « anime » les FF sont des RPG éloigné de l’univers « anime ».
Alors que oui les Tales of, les Shin Megami Tensei par exemple, sont carrément en lien.
🙂
Bref. J’appuie carrément l’avis d’Anfa FF9 est LE FF pour commencer la saga.
Voici mon ordre, non pas de préférence mais d’accessibilité pour toi (pour les 30ans à venir ? :D) [Dans l’ordre où les faire]
Les jeux étant accessibles « aujourd’hui »
FF IX
FF VI
FF VII
FF VIII
FF X
FF X-2
FF XIII
FF XIII-2
Les jeux « franchement tu es vrai fan de RPG et de FF »
FF IV
FF III
FF I
FF II
Les jeux « là je te conseille pas »
FF V
FF XIII-3
Le jeu « Bonus »
FF VII – Crisis Core
t’es dur concernant Crisis Core. Un excellent souvenir pour ma part.
A non ce n’est pas ce que j’ai voulu écrire, pardon pour l’incompréhension. Par jeu « bonus » j’entends épisode non canonique de la saga. Le Séquel / Spin-Off / Whatever qu’il faut avoir fait dans l’univers de Final Fantasy. Pour être plus précis, le meilleur, le must-have, l’immanquable parmi le Crystal Chronicles, le Type-0, les Tactics, les Dissidia, les Chocobo Tales, les Chocobo Dungeons etc (encore une fois ce sont des exemples, il y en a tellement).
En conclusion le Crisis Core est excellent ! Et le jeu bonus a ne pas faire serait et de loin le Type-0. Pour ce dernier il faut fuir loin très loin 😀
Bonjour à tous
Une très belle rétrospective de l’époque Playstation et final fantasy par Anfa qui m’ont fait remonter beaucoup de souvenir pour le coup.
Etant moi aussi de cette époque, j’ai vécu les choses très différemment. En effet, l’entré dans le monde du jrpg ne s’est pas fait sans mal. Comme beaucoup, j’avais entendu beaucoup de bien de FF7 dans les magazines et mon premier contact avec cette licence je le dois à un cd de démo pour pc vendu dans un PC jeux. Et la je dois avouer que le petit enfant que j’étais à été très déçu du jeu. Le système de combat au tour par tour, la mise en place longue m’ont fait lâcher la démo très rapidement. Avec du recul, je pense que j’étais beaucoup trop jeune pour le jeu.
Puis est arrivé ce fameux numéro hors série dont parle anfalmyr avec la démo de ff8. Je pense que moi aussi j’ai du la faire des dizaines de fois en espérant un jour pouvoir mettre la main sur ce saint graal. Mais hélas, à cette époque, les jeux étaient rares et chères pour le petit bonhomme que j’étais et je suis passé totalement à coté du jeu préférant les crash bandicoot, tekken et autres gran turismo.
Pour FF9, la rencontre fut différente. Pas de démo dans un magazine mais la découverte chez un ami. A cette époque, j’avais commencé à la fois le jeu de rôle papier ainsi que son adaptation sur les pc. Après une longue épopée de Donjon et Dragon (le jeu de role pas le film), on se retrouve tous à parler jeux video et RPG. Et la d’un coup, il nous sort FF9 et nous raconte le début du jeu. Les personnages, l’histoire, tout avaient l’air épiques et magnifiques. Cerise sur le gateau, il me laissa repartir avec son jeu pour que je puisse le tester. Et la ce fut une claque pour moi et ce même si je n’ai pas pu allez trop loin dans le jeu. En effet, les vacances d’été pointé déjà le bout de son nez, et j’ai du ramener le jeu à son propriétaire. Mais ces 10 premiers heures étaient magnifiques mais je ne me doutais pas que à l époque, je devrais attendre 15 ans pour voir la suite. Pendant ces 15 ans, les seules choses que je connaissais de FF9 s’était sa musique que je me passais en boucle.
Et puis vient la fac et la découverte des magasins des grandes villes remplies de tonnes de jeux d’occasions et la découverte d’un certain FFX qui m’a permis enfin d’avoir mon premier FF à moi et mon premier jrpg terminé. Ce fut le début pour moi de ma découverte du jRPG mais aussi de la découverte de tout les final fantasy que j’avais loupé depuis mon enfance. Certain son devenu culte pour moi (4,6,10) d’autre beaucoup moins (5,7). En effet, je fais partie des gens qui ont beaucoup moins aimé le 7, peux être trop vendu par tout le monde ce qui apporte obligatoirement de la déception car tu imagines tellement de chose, sans compté l’histoire que je connaissais déjà par cœur (merci banal fantasy).
Et enfin il y a quelque mois en parallèle de FF15 je recommençais le 9 pour cette fois le découvrir intégralement. Et la je dois dire que je n’ai pas été déçu. Quasiment tout ma marqué dans le jeu (système, personnage, histoire qui passe de scènes drôles à des scènes tragiques, une bande son qui colle parfaitement aux actions (mention spéciale a you’re not alone)) et ce malgré quelque petit défaut (le vol sur les boss par exemple). Au final, il m’a fallu du temps pour enfin faire le 9, mais je dois avouer que cela en valait la chandelle.
Désolé de l’article un peu long mais j’avais envie de faire écho à cette période. Je confirme comme l’a dit professeur oz, le 6 ou le 9 reste tout à fait abordable aujourd’hui pour une personne qui débute la série ou le jRPG, l’histoire et les personnages étant toujours très prenant, et la jouabilité ne posant pas de réel problème.