Cet été on ne part pas vraiment en vacances ! BanjoGuyOllie vous emmène avec lui dans ses bagages pour vous faire vivre LaCazRetro de l’intérieur !
Et pour le second épisode de ces Bonus Stage de période estivale ce sont deux ordinausores qui se rencontrent pour discuter moustaches, 8-bits et vieux magazines de Jeux Vidéo. Tosmo nous partage son parcours de joueur depuis la création du monde jusqu’à aujourd’hui.
Bonne Écoute à tous !
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AVEC
Ollie,
Un grand merci pour ses bonus stages. Si j’aime la caz depuis le début c’est que bien sur le sujet m’intéresse mais c’est aussi et surtout que j’adore cette équipe… En fait tu es en train de faire ce que je rêvais de faire depuis ces 8 saisons : une discussion tranquille avec chacun pour savoir d’ou il vient et comment il en est arrivé… je ne pourrais jamais le faire alors ces bonus stages viennent à point nommé. J’ai juste un regret c’est qu’ils arrivent après le départ de certain chroniqueur. J’aurais adoré ce format avec Mika, Looping ou Oz.
Je voulais également rebondir sur le débat de Nintendoisation du retro… je partage le constat mais pas les causes. Je suis un peu plus jeune que vous mais j’ai commencé avec TO7, MO5, CPC 6128 et PC1512… pourtant si cette période m’intéresse pour la compréhension historique, je n’arrive pas à rejouer aux jeux de cette époque. Je pense que la NES est la première console à avoir fournit des jeux « intemporel » : la technique le permettait enfin et le génie créatif des japonais a fait le reste. Aujourd’hui je ne peux pas rejouer à TRAP sur TO7 avec mon fils, mais on peux passer des heures sur SMB… J’admets néanmoins mon hypothèse souffre néanmoins d’une incohérence : Pourquoi l’amiga et l’atari, plus au point techniquement que la NES n’ont pas le même retentissement ?
Pour l’ atari ST et l’ amiga je pense qu’on est en plein dans le sujet en 90/91 les « enfants » de l’époque commençaient à être majoritairement sur console.
Pour ce qui est des micros 8-bits je suis totalement d’accord avec toi c’est très âpre à rejouer surtout si tu essaye de rejouer sur thomson
En fait les consoles sont vraiment conçues pour le jeu et même pour les 8-bits le hardware était déjà spécialisé pour ça il y avait même des jeux d’instruction cablés pour les scrolling, l’affichage des spirites etc..
Si je ne dis pas de bêtises sur micro ça n’existait quasiment pas (à part peut-être sur c-64 dont certains jeux sont encore très jouables) c’est venu plus tard avec les micros 16bits et fallait être un bon programmeur pour en tirer parti
Deux éléments supplémentaires pour tenter d’expliquer la « nintendoïsation » du retro :
1) Tout d’abord, il y a la couverture que les media actuels font du retrogaming. J’ai l’impression (et c’est donc de l’ordre de la supposition) que pas mal de journalistes ont été biberonnés par les consoles Nintendo. Il y a souvent un biais (volontaire ou non) dans la manière de traiter telle ou telle marque de par le parcours même de joueurs de ces journalistes.
Ce n’est malheureusement pas un secret : l’histoire (ici du JV) est écrite par les vainqueurs.
Par exemple, quand j’entends des professionnels parler de la période Snes/MD, la 16 bits de Sega est souvent présentée comme un chalenger en omettant, ou en sous-estimant l’importance qu’elle a pu avoir à l’époque. Dans pas mal de revues (feu IG Mag, JV le Mag …), quand on parle de la Snes, c’est pour dire à quel point elle était formidable (à raison ^^) et quand on aborde la MD, on souligne aussi bien ses bons jeux que ses bouses. Genre, la Snes n’avait pas de bouse ?
Pourtant quand on consulte les magazines de l’époque (tout du moins en Europe), on voit bien que les 2 machines ont été au coudes et que les rédactions ne prenaient pas forcément plus partie pour l’une que pour l’autre (même si j’ai des réserves sur Player One)
C’est peut-être involontaire de la part des journalistes, mais c’est le type de biais que je soulignais plus haut.
2) Ensuite, navré de le dire comme ça, mais cela vient aussi d’un gros manque de curiosité de la part de certaines personnes qui se disent « retrogamer ».
Il y a un effet « Madeleine de Pixel » qui fait que certains joueurs aiment bien qu’on leur parle de ce qu’ils connaissent déjà (Anfa comprendra ce que j’évoque, j’imagine) sans forcément vouloir découvrir d’autres choses.
Certains auditeurs de la Caz n’écoutent que les émissions sur les jeux qu’ils ont pratiqués mais ne s’intéressent pas aux autres podcasts.
Certains « retrogamer » (notez les guillemets ^^) ne s’intéressent en fait qu’à Nintendo (parce que c’est ce qu’ils ont connu) mais n’auront pas la curiosité d’aller jeter un oeil chez Sega, Nec ou, pire, sur les micro …
Perso, ça me désole parce que j’ai la pratique inverse : j’adore découvrir des jeux que je ne connais pas.
Même au niveau des maisons d’édition, on rencontre le même soucis : un responsable de Pix’n’Love reconnaissait qu’ils aimeraient sortir plus d’ouvrages sur Sega/Nec ou autres, mais, in fine, c’est toujours les ouvrages dédiés à Nintendo qui se vendront le plus.
Là, les années passant, on est en train de glisser de la « nintendo-ïsation » du rétro à la « Playstation-ïsation » du rétro, reléguant aux coulisses les Saturn, Dreamcast et autres.
C’était déjà un sentiment que j’avais en 2011 quand la Caz a commencé et je trouve que ça empire parce qu’on en vient à occulter certaines plateformes ou certains jeux.
C’est dommage.
PS :
même si j’aime bien ce que font ces gens, je trouve que les hors séries de JV dédiés respectivement à la Snes, DC, N64 et MD illustrent bien la différence de traitement que j’évoque plus haut.
Des bisous ^^
Quand Oli parlait de nintendoisation, j’avais plutôt compris : « consolisation »… comme si le retro commençait avec la NES et la Master System… en oubliant tous ce qui est sorti avant et pas forcément Nintendo VS le reste du monde. De mon point de vue la hype des retro gamer ne se focalise pas sur les consoles Nintendo. D’ailleurs, si je ne m’abuse le HS SNES de JV n’etait pas le premier… La NéoGéo, la DC ou la PC Engine sont des machines souvent appréciées à leurs juste valeur pourtant peu l’ont eu à l’époque.
Je te rejoins pour ce qui est des retrogamers qui ne s’interresse qu’a ce qu’ils ont connus, mais en même temps chacun vit sa passion comme il le souhaite…
Même si, promi, en ce qui me concerne, j’ai écouté tous les podcasts de la Caz même ceux qui me semblais complètement obscurs…
Je sais pas si Tosmo et Ollie se souviennent mais il y avait aussi au début des années 80 les premières séries, américaines bien sûr, avec un fond d informatique et de piratage par exemple « les petits genies » où un groupe d ado résolvaient des enquêtes grâce à leur ténacité mais aussi avec l’aide d’un ordinateur, qui parlait, pouvez se connecter en réseau, et pirater les ordi des truands ou de l administration.
Même si c était quasiment irréel à l époque, ca nous faisait rêver.
Ca me dit quelque chose effectivement 🙂
Le film que vous cherchiez c’est Electric Dreams ! Un flop de l’époque devenu culte avec le temps et avec notamment une très bonne OST. Un must !!!
C’était cool ce bonus, vive les vieux micros. Bisous à vous
Que du bonheur que ce podcast ! Je fais figure de jeunot comparé à Tosmo, mais ma première approche des JV a aussi été l’un de ces fameux Pong Clones — peut-être une Telstar — cadeau des grands parents qui aura eu une durée de vie de quelques jours avant que mon père (ancienne génération, genre « c’est quoi ces conneries et pis ça abime la TV ! ») ne le fasse mystérieusement disparaître. Je crains qu’une Telstar Coleco n’ait fini sa carrière à la poubelle… Trop jeune pour avoir connu le vrai Pong en Arcade ou poser mes petits doigts boudinés sur une Atari VCS, mais j’ai pu jouer un peu à la Mattel Intellivision et notamment Triple Action.
Vu l’hostilité parentale aux JV domestiques, je suis passé à travers la case micros et consoles 8 bits et c’est seulement chez des copains et cousins que j’ai pu m’initier au Tandy (MACH3 ou SpaceWar sur Tandy, c’était trop fort !), à l’Amstrad (Zombie ! Une version pirate qui plantait au bout de quelques écrans, mais le peu que j’en avais vu m’avait rendu dingue !) puis au PC. Personne de ma connaissance n’avait d’Atari ST ni d’Amiga, snif. Bon, évidemment, les Master System et Nes ont rapidement poussé comme des champignons, il aurait été difficile de ne pas croiser leur chemin.
Pas de consoles avant la Game Boy (achetée en cachette avec mes économies et qui a bien failli elle aussi voir ses jours abrégés !) mais au moins j’ai pu me consoler avec l’arcade, en posant mes petites mimines sur la borne Choplifter, aussi sublime que difficile à une époque où la plupart des jeux dépassaient à peine le stade graphique d’un Pac-Man ou d’un Galaga. Et puis Double Dragon est apparu…
Pour ce qui est de parler micro 8 ou 16 bits, bonne chance, y a du boulot. Je contribue au site Grospixels qui va bientôt souffler ses vingt bougies, et c’est la croix et la bannière pour intéresser un peu les habitués à autre chose que NINTENDO et SEGA malgré la densité des articles et dossiers sur l’ensemble des systèmes. Je ne remercierai jamais assez des gars comme Laurent pour avoir fait la promotion du MSX, Bernard qui nous a pondu plein d’articles sur les jeux d’aventure sur Apple II ou Atarifrog pour m’avoir permis de découvrir la gamme des Atari 8-bits, merveilleux système qui a sombré en même temps que la marque Atari… Si vous avez l’occasion, tout en écoutant l’un des merveilleux podcasts de la caz retro, pourquoi ne pas y faire un tour et consulter quelques articles ? (et hop, placement produit ! Enfin je déconne, hein, zéro pub et zéro sous-sous à la clef : c’est un site de passionnés, point final)
Le lien vers le site : https://www.grospixels.com/
Et encore une fois, merci à tous les cazeurs pour le boulot abattu 🙂