Mapstalgia : et si on ressortait le papier et les crayons ?

À la Caz’ Retro vous le savez, on adore parler d’anciens jeux. Mais le retrogaming n’est à mon sens pas qu’une pratique, un hobby, c’est aussi une culture. Il n’est donc pas étonnant de revenir sur tout ce qui entourait le monde du jeu vidéo au vingtième siècle. Si on pense assez souvent aux magazines ou émissions de télévision qu’on ne ratait sous aucun prétexte, on néglige en revanche d’aborder les habitudes des joueurs d’alors qui ont peu à peu disparues avec le jeu vidéo tel qu’on le connaît aujourd’hui. A l’époque, il n’était pas rare de jouer avec un stylo et du papier à portée de main.

Rappelez-vous ! Les jeux les plus longs ne disposaient pas tous d’une pile de sauvegarde. Il fallait donc s’appuyer sur un système de mots de passe pour espérer reprendre sa partie un peu plus tard. Mentions spéciales aux mots de passe des Castlevania qui étaient franchement complexes avec leurs symboles et à ceux de Road Rash qui, avec leurs seize caractères alphanumériques à rentrer a du inspirer ceux du PlayStation Network (je ne m’habituerai jamais au sigle SEN).

Mais parfois, le duo papier/crayon pouvait avoir une autre utilité primordiale pour sa progression dans un jeu : noter des symboles étranges, solutions d’une énigme bien tordue (petit aparté : il y a peu, Fez sorti sur XBLA a repris cette idée avec maestria) ; retenir des lignes de dialogues (j’en vois derrière leur écran qui pensent tout de suite aux duels d’insultes dans Monkey Island). Mais aussi, et c’est ce qui nous intéresse ici, dessiner des plans pour retrouver son chemin dans un labyrinthe, à la Dungeon Master. En effet, si nombre de jeux d’aventures disposaient d’une carte pour se repérer, ça n’était pas toujours le cas. Malheur alors à celui qui s’était montré trop paresseux pour faire l’effort de réaliser un modeste plan : de longues heures d’errance (et d’énervement) viendraient alors le sanctionner de son insouciance.

C’est certainement en ayant ce genre de souvenirs en tête que Josh Millard a créé le site Mapstalgia. Totalement communautaire, il vous est ici proposer de déposer un plan de n’importe quel niveau, issu de n’importe quel jeu, réalisé par vos soins. Libre à vous d’utiliser le procédé de votre choix. Si beaucoup de contributeurs livrent des cartes faites « à la main », au charme très enfantin, d’autres, plus au fait des outils informatiques, usent de logiciels tels que MS Paint pour un résultat très professionnel. Seule contrainte : réaliser son plan, le mieux possible uniquement en se reposant sur ses souvenirs, sans utiliser un seul document. Il est ici question de rendre hommage aux jeux qui vous ont marqués en s’appuyant sur les impressions, les sensations qu’ils vous ont laissés.

 La base de données tout simplement gigantesque va du ZX Spectrum jusqu’à la Xbox 360. Mais avant d’aller vous y perdre, je vous propose le petit jeu suivant. Parviendrez-vous à deviner de quels jeux sont inspirés les plans suivants ? Les réponses à la fin de cet article.

Comme je ne suis pas bégueule, voici les solutions. N’hésitez pas à retourner l’écran de votre ordinateur !

Source

Énigme Episode #14

Afin de vous faire patienter tranquillement jusqu’au 15 mai, date de la quatorzième émission de La Caz’ Retro, je vous propose de faire marcher vos petites méninges sur une image énigme, teasing, whatever.. qui pourrait vous donner un indice sur le thème dont on va parler la semaine prochaine !

 

 

A Mardi pour notre nouvelle Emission ! 

Retro Arcade #11 Demon Front

Un Retro Arcade particulier, car il s’agit d’un jeu rétro mais finalement jouable que récemment en émulation Mame. 

Demon Front sorti en 2002 par IGS est un run and gun fortement inspiré par Metal Slug mais il arrive à dépasser le statut de simple clone par son ambiance et quelques ajouts de gameplay.

Le site internet officiel est toujours actif et il est encore possible d’y inscrire son score via un mot de passe fourni à la fin du jeu.

 

https://www.dailymotion.com/video/xqk45d

La Retro de Mai par Moggy

Le mois dernier nous recevions Mme Carole Quintaine de Gamer à tout prix, qui était revenue sur Ecco the Dolphin. En ce premier mai, fête du vrai travail, nous accueillons Moggy, co-créateur du MoggyAspi Show, feu l’excellente émission dailymotion consacrée aux jeux vidéos, qu’ils fussent récents ou rétro ! Avec ses camarades l’Aspirateur, Ekty, Yougad, LDD et consort, ils ont animés des années durant leur émission pleine de passion et de souvenirs. Et c’est un peu en raison de l’arrêt du MAS que j’ai eu envie de créer La Caz’ Retro! C’était donc une évidence d’inviter Moggy à partager ses souvenirs vidéoludiques dans La Retro du Mois; un grand merci à lui pour avoir accepter l’invitation, et un gros câlin à toute l’équipe que nous sommes nombreux à regretter !    ~Anfalmyr

Enfance perdue

En cette magnifique journée du premier mai, quoi de plus agréable que de prendre le pad en main afin d’ensoleiller votre après-midi en compagnie d’un muguet, à la vie bien éphémère, posé sur votre table.

Et pourquoi ne pas se faire une émouvante rétrospective en allumant une vieille console toute jaunie ? Pourquoi ne pas se remémorer le temps insouciant où l’on jouait en s’extasiant sur le moindre papillon volant devant nous. Vous savez, l’enfance. Aahh l’enfance… Nous étions heureux de pouvoir allumer notre console et jou… Heu… Retirer sa cartouche, souffler dedans, allumer sa console et enfin jouer.

Aujourd’hui aussi, nous pouvons nous adonner à notre activité favorite avec bon nombre d’excellents titres. Mais nous avons dorénavant des responsabilités (pas autant que Spiderman non plus). Nous sommes conscients des problèmes d’ordre social qui gangrènent notre monde ainsi que nos vies. Jouer nous permet aujourd’hui encore de nous évader et de rêver à l’instar de la littérature, le cinéma, le théâtre ou même la musique.

Mais remontons un peu le temps : A l’époque, nous recommencions 500 fois le même jeu et cela ne nous dérangeait pas. Nous pouvions même relancer un jeu à la difficulté abusive juste pour voir si nous allions passer ce satané niveau 4. C’était en outre une époque où l’on se prêtait nos disquettes et nos cartouches entre copains. Parfois, nous échangions un Sonic contre un titre dont on ne se souvient même plus du nom tellement il était mémorable. Une époque où l’on écoutait les Sound Test dans les options. D’ailleurs, en parlant de cela, j’écoutais absolument TOUT, y compris les «Aahh» «Bling» «Driiing» «Heeuurf» «Dzoiing», parfois même 2 fois de suite, aller savoir pourquoi… Je me disais qu’il fallait que j’écoute tout, histoire d’avoir fait le tour…

Pourrait-on parler d’une espèce de TOC ?  Mais passons. Je divague à nouveau docteur.

En ces temps révolus, il y avait déjà des articles sensationnels pointant du doigt la virtualité et la violence qui s’immisçaient dans cette étrange activité aux sonorités non-terriennes. A vrai dire, ce même doigt n’a pas véritablement bougé depuis et on s’en prend régulièrement au jeu vidéo dès qu’une sordide affaire de tuerie pointe le bout de son nez. Mais ne vous inquiétez pas, cela va changer avec les générations à venir. Tout imposant média passe l’épreuve de la diabolisation avant d’être totalement ancré (ou presque) et accepté dans la majeure partie de la société.

Nous lisions 10 fois le même test dans un magazine sur un titre qui nous faisait saliver. Nous scrutions, de manière limite obsessionnelle, les images alléchantes tout en fantasmant dessus.

Nous comptions les jours qui nous restaient avant l’arrivée de notre précieux. Parfois, nous étions pleinement satisfaits et parfois déçus. Pour ce dernier cas, la désillusion nous dictait d’essayer de nous convaincre que le dernier jeu acquis n’était pas si mauvais que cela. Quelques fois, nous avions totalement conscience que l’on était en train de jouer à un titre médiocre, mais on y revenait dessus régulièrement quand même.

Dans le temps, nous appelions des numéros surtaxés pour connaître quelques trucs et astuces concernant nos jeux préférés. Bien entendu, nous nous faisions engueuler à la fin du mois. Visionner des démos dans les magasins avait plus d’impact qu’actuellement. Déjà d’une, parce qu’un enfant est facilement impressionnable, mais aussi parce qu’apercevoir des vidéos était chose relativement rare. Internet était très loin d’être encore là. A la place, nous avions un truc marron, assez classe je l’avoue, débranché et rangé dans un coin que l’on appelait «Minitel». Les petits pervers n’ont même pas pu assurer la pérennité de cet appareil.

Nous pouvions parfois jouer à 1 mètre de l’écran avant que quelqu’un nous lance un «Recule ! Tu vas t’abîmer les yeux !»

Ponctuellement, un «Putain !» nous échappait de la bouche lorsque le jeu testait notre patience. C’était dans ces moments là que nos parents, médusés, rétorquaient un : «Mais enfin… Si ça te met dans des états pareils, on coupe tout !»

Aujourd’hui, ça va. On peut insulter notre personnage ou notre manette sans forcément nous faire réprimander. En effet, ce n’était jamais de notre faute lorsque l’on perdait, mais toujours celle de la manette ou de notre avatar. C’était en quelque sorte une projection freudienne du gamer. Peu de chose ont évolué sur ce point cela dit.

En  sus, les jeux vidéo nous ont appris l’anglais avant l’heure. Hé oui. On savait dire « Easy » « Difficult » puis plus tard « Loading ». Des tas de mignons petits mots anglais que l’on était fier de retrouver au collège.

Je pourrais en écrire des tonnes sur ces petits souvenirs d’enfance. En définitif, notre média a bien grandi, un peu comme nous. Il a évolué comme nous. Il trace son propre chemin. Il est maintenant un fier et valeureux gaillard.

 Ce petit édito sent à plein gaz la nostalgie. Oui mais la bonne nostalgie : Celle qui nous fait replonger dans le passé sans regretter le présent… 

Retro Arcade #10 Osman

Pour ce dixième Retro Arcade, je vous propose la présentation de Osman édité par Mitchell Corporation en 1996, connu également sous le nom de Cannon Dancer en version Japonaise.

C’est un jeu d’action/plateforme, sa ressemblance avec Strider n’est pas due au hasard, effectivement Kouichi Yotsui concepteur de ce dernier a participé au développement de Osman.

Une pépite uniquement disponible en version arcade, la difficulté est tout de même assez élevée.

 

https://www.dailymotion.com/video/xqfvyw

10 Questions à Stacy Davidson, créateur de Han Solo Adventures

Notre bon Professeur Oz nous parlait dernièrement de Han Solo Adventures, un homebrew de point’n click dans la plus pure tradition LucasArts de la grande époque. Un point’n click particulièrement original puisqu’il nous propose de suivre les aventures de Han Solo durant la première trilogie de Star Wars. Nous avons voulu en savoir plus et avons interviewé Stacy Davidson, le créateur du jeu. 

 

LaCazRetro : Depuis les premières présentations de Han Solo Adventures, tu as gardé le silence radio sur ton projet pendant un moment; peux tu nous raconter ta propre aventure? Que s’est il passé durant tout ce temps?

Stacy Davidson : En fait, j’ai commencé le projet il y a environ deux ans et demi, mais après quelques mois j’ai du le mettre en pause. De gros changements dans ma vie à la fois professionnelle mais aussi personnelle m’imposant de mettre HSA de côté pendant un temps. Aujourd’hui je suis installé dans ma nouvelle maison, fiancé à la geek la plus hot du monde, la vie est belle quoi ! J’ai pu reprendre avec grand plaisir le développement du jeu, et je peux t’annoncer qu’il sera terminé très bientôt.

 

LCR : Tu développes ton jeu sur AGS, est ce que tu peux nous parler de cet outil de création?

SD : Comme tu le dis, AGS (pour Adventure Game Studio) est un ensemble d’outils développé par Chris Jones. Il fonctionne à peu de choses près comme SCUMM, MUCOUS, etc… Les outils qu’ils utilisaient chez LucasArts à l’époque. AGS permet de créer un jeu plus rapidement avec un haut niveau de qualité, c’est un pur plaisir de bosser dessus.

 

LCR : Et concernant le jeu en lui-même, tu t’attaques à l’âge d’or des point’n click de LucasArts, qui étaient réputés pour la qualité de leurs dialogues et de leurs énigmes, ça sera un point important dans HSA?

SD : Absolument ! J’essaye de faire cohabiter à la fois l’univers sérieux d’un Star Wars avec l’humour décapant qui fut la marque de fabrique des Monkey Island, Fate of Atlantis et consort. Des dialogues à la fois drôles et sarcastiques, et des énigmes tordues qui vous feront, je l’espère, bien marrer quand vous les résoudrez !

 

LCR : Han Solo est indissociable de son Faucon Millenium, est ce que le célèbre vaisseau aura une part importante dans le jeu, comme un HUB ou quelque chose dans le genre?

SD : Le Falcon sera dans le jeu, c’est tout ce que je peux te dire pour l’instant 😉

 

LCR : Pour faire un jeu comme HSA, tu dois être un grand nostalgique de cet âge d’or du point’n click non? Quelle est ton expérience de gameur?

SD: J’ai joué à quelques jeux d’aventure textuels quand j’étais gosse, mais je suis devenu véritablement mordu la première fois que j’ai joué à Space Quest IV. Je l’ai tellement adoré que je me suis fait le troisième opus tout de suite après! J’ai également lessivé les Gabriel Knight, Monkey Island, King’s Quest 5 & 6, Quest for Glory 3 & 4, la série des Kyrandia… TOUS! Le point culminant de ces expériences étant indéniablement Full Throttle que j’ai trouvé tellement brillant et drôle; et The Dig également qui me donne des frissons encore aujourd’hui !

 

LCR : Justement qu’est ce que tu penses de l’évolution des jeux d’aventure? Des titres à conseiller, ou bien c’est pour toi un genre tombé totalement en désuétude?

SD : Je pense que le genre n’a pas su évoluer intelligemment, et que c’est ce qui l’a en grande partie tué. Gabriel Knight 2 était en full motion vidéo, le trois était en 3D, tout comme King’s Quest 8 et Monkey Island 4… Et on a même failli avoir un Full Throttle 2 et un Space Quest 7 en 3D; c’étaient tous des idées catastrophiques à mon sens. Le genre change littéralement quand il passe en trois dimensions, et la plupart n’ont pas su s’adapter, voir même n’auraient pas du essayer. Aujourd’hui je pense que Telltale est la seule société à avoir vraiment réussi à faire de bons jeux d’aventure en 3D. Ce n’est pas comme avant bien sûr, mais ils accomplissent un travail extraordinaire.

Si je devais vous conseiller un titre, je pense à « Resonance » de Wadjeteye Games & XII Games qui a été annoncé il y a peu et qui devrait sortir très prochainement. J’ai eu la chance de bosser dessus sur des travaux mineurs, et j’ai pu tester la bêta : Sérieusement c’est l’un des meilleurs point’n click auquel j’ai pu joué, il est incroyable !

 

LCR : Aujourd’hui, quel est ton principal challenge sur Han Solo Adventures?

SD : Tout simplement de trouver le temps pour me poser et le terminer !

 

LCR : Est ce que LucasArts t’a contacté depuis le début du développement de HSA? On les sait très protecteurs avec leurs licences.

SD : Même pas, aucun contact.

 

LCR : Ton jeu respire clairement l’envie de retrouver l’ambiance des vieux point’n click d’antan; que t’inspire l’annonce par Tim Schaffer d’un pnc à l’ancienne, via Kickstarter? C’est une renaissance ?

SD : Ah mais je suis super excité par Double Fine Adventure ! Tout comme la renaissance de Leisure Suit Larry par Al Lowe, le retour de Jane Jensen (la scénariste de Gabriel Knight ndlr) via Kickstarter.. Même TwoGuysfromAndromeda (Scott Murphy & Mark Crowe) se sont retrouvés pour créer un jeu d’aventure à la Space Quest !  Je suis tellement content et excité à propos de tout ça que j’espère voir venir un Second Âge d’Or des jeux d’aventure !

 

LCR : Dernière question. Après les point’n click de LucasArts, si tu devais rendre un nouvel hommage à un vieux titre, lequel serait-ce? (Broken Sword STP!!!!)

SD : Déjà il est très important de noter que Han Solo Adventures n’est ni un remake ou une suite non officielle d’un quelconque titre. Par exemple je ne me serais pas senti le droit de faire mon propre Space Quest; c’est un univers qui appartient à Scott Murphy & Mark Crowe, ce n’est pas à moi de l’utiliser. J’ai fait Han Solo Adventures justement parce que personne ne l’avait fait à l’époque, et qu’en tant que fan de Star Wars ET des point’n click de LucasArts, c’est un peu comme mélanger mon chocolat préféré avec mon beurre de cacahuètes préféré ! 🙂

 

Merci à  Stacy Davidson pour avoir pris le temps de répondre à nos questions ! Nous avons hâte de nous plonger dans son Han Solo Adventures et de vous en proposer un test dès sa sortie ! 

interview traduite de l’anglais par Anfalmyr

Quand Goldorak et Groquick s’affrontent sur Mario Kart

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un artiste que j’ai la chance d’avoir pour collègue. Son nom est Gwenael mais il préfère se faire appeler par son pseudo, Gwen.

Alors pourquoi faire un billet précisément sur un individu avec qui je bosse 8 heures par jour?
Et bien pour la simple raison que Gwen a eu l’extrême gentillesse de réaliser dans un premier temps la nouvelle bannière de mon blog (Goldorak et Groquick qui s’affrontent sur Super Mario Kart), mais surtout il a accepté le challenge de créer la bannière de La Caz’ avec des contraintes graphiques bien précises.

Le brief était le suivant :
Nous souhaitions que les 3 « anciens » (Mikado et son avatar Actarus, Loupign avec celui de South Park et Subby Kun en Docteur Mario) prennent une pose « à la bioman » et que plus loin Anfalmyr (Hebus de Lanfeust de Troy) face dans un énorme éclat de rire un « faceplam ».

La seule contrainte : Respecter la charte graphique des 4 univers distincts et de les assembler.
Le résultat était au delà de nos espérances et une fois le projet final validé par les hauts membres du site, j’ai pu décliner toutes les rubriques avec notre nouvelle identité visuelle.

LCR : Salut Gwen, bon Ok je t’ai quitté il y a 1 bonne heure, mais on va faire semblant de se rencontrer que maintenant. Pour commencer, j’aimerais que très brièvement tu te présentes et que tu nous racontes ton parcours.
Je suis né dans une petite ville du Massif Central, puis j’ai fait mes études de graphisme à Clermont-Ferrand, près de Limoges et enfin à Tours, puis j’ai atterri ici à Lyon où j’ai trouvé mon premier taf’.

LCR : Quel est ton style ? Comics ? Manga ? BD européenne?
Je lis un peu des trois, mais surtout de la bédé franco-belge et de la bédé d’art et d’essai. Je sais ça fait super bobo prétentieux mais c’est là qu’on trouve les styles graphiques les plus variés et les plus intéressants. Pour ma part, niveau dessin, mes principales sources d’inspiration sont Klimt, Schiele, Singelin, Run, Fred et les grands classiques de la bédé franco-belge : Astérix, Gaston Lagaffe (et Franquin en général), Achille Talon …

LCR : Y a-t-il un site ou l’on peux admirer tes œuvres?
J’ai un book en ligne qui rassemble graphisme et illustration, régulièrement mis à jour à l’adresse suivante : http://issuu.com/gwenaeladam/docs

LCR : Comment as-tu cherché l’unité entre les différents styles des avatars proposés ?
C’est très simple, je me suis documenté sur chaque personnage, que j’ai dessiné séparément, puis je les ai assemblés sous Photoshop. L’unité graphique vient du fait que j’ai utilisé exactement les mêmes outils, à la même échelle pour chaque perso.

LCR : Quelles ont été les difficultés ? Quel Avatar t’a posé le plus/moins de problème ?
J’ai beaucoup galéré pour Hébus, car l’illustrateur original dont j’ai oublié le nom (Tarquin,ndlr) a un style très jeté, spontané par rapport au style manga de Goldorak et Mario ou au carton découpé de South Park, c’est donc plus difficile de s’adapter. C’est d’ailleurs le moins fidèle graphiquement.

LCR : D’où te vient cette passion pour le dessin?
Mes parents et mon grand frère sont tous fans de bédé, je baigne donc dedans depuis tout petit, et j’ai commencé en recopiant des Astérix avec mon frère, puis c’est resté.

LCR : Passons maintenant à la passion qui anime le site : Le jeux vidéo
Quel est ta première expérience vidéoludique? Et sur quelle console et/ou Ordinateur?
Mes premiers souvenirs de jeux vidéo sont Sonic the Hedgehog 1 et 2 sur Sega et le tout premier Prince of Persia sur PC. Ma première console à moi c’était une Game Boy, vite remplacée par une Game Boy Color, avec le tout premier Pokemon, les Donkey Kong et les Mario de la portable Nintendo. Ils ont tous envahi la cours de récré grâce au câble-link, et les pokémon ont remplacé les Pogs et les billes.

LCR : Si tu étais un héros de jeux vidéo ?
Elle est difficile celle-là … Je suis tenté de dire Sonic par nostalgie, mais je suis fan de Zelda et de fantasy en général, donc Link me plait bien aussi. J’ai de super souvenirs de N64 et de Super Smash Bros Brawl sur Wii avec Diddy Kong aussi. Je ne pourrais pas vraiment me décider en fait …

LCR : Si tu devais emmener un seul gadget de jeux vidéo sur une ile déserte ?
Un PC avec une manette, Internet et un émulateur géant, comme ça j’ai tout en un !

LCR : Es-tu sensible au retrogaming ou au contraire considères-tu que c’est un truc pour vieux Geek?
Bien sûr que j’y suis sensible, avec un papa et un grand frère gamers j’ai pas vraiment eu le choix … Et puis je me lasse pas de ma Game Cube (qui commence à être rétro) et de ma Sega Game Gear branchée au secteur car trop vorace en piles…

LCR : Enfin question subsidiaire, est-ce que ça te manque de ne plus m’entendre chanter du Céline Dion au bureau? (Private joke)
Je préfère quand un certain collègue chante la Merguez partie …

Vous êtes jaloux de ma bannière? (oui je sais elle est supra classe), n’hésitez-pas à faire appel à ses services.
gwenael.adam@gmail.com

Énigme Episode #13

Afin de vous faire patienter tranquillement jusqu’au 1er mai, date de la treizième émission de La Caz’ Retro, je vous propose de faire marcher vos petites méninges sur une image énigme, teasing, whatever.. qui pourrait vous donner un indice sur le thème dont on va parler la semaine prochaine !

A mardi pour notre nouvelle émission ! 

Retro Arcade #9 Karate Champ

Un grand flashback avec cet épisode Retro Arcade dédié à Karate Champ édité par Data East en 1984 sur Arcade.

Dans cette vidéo, je vous propose de découvrir les deux versions du jeu sorties à quelques mois d’intervalle, la deuxième proposant un mode versus deux joueurs absent du premier opus.

La borne du jeu est particulièrement intéressante car elle dispose de deux joysticks par joueur pour effectuer les différents coups.

En bonus, l’apparition du jeu dans le film Bloodsport avec Jean-Claude Van Damme.

 

 

https://www.dailymotion.com/video/xq8u5m

La Caz’ Retour #1 : Cauldron II et Exolon sur Amstrad CPC

La Caz’ Retour c’est quoi ? C’est un peu l’équivalent de « on refait le match », mais à la sauce « La Caz’ Rétro ». En réécoutant les émissions, je me rends compte que, pris dans le flot de la discussion, on n’a pas forcément le temps de rentrer dans tous les détails, on oublie de dire des choses importantes sur un jeu, et parfois, on peut aussi se tromper. Vous trouverez donc ici des informations, des précisions qui n’ont pas pu être développées, faute de temps. Et pour commencer, j’ai eu envie de revenir sur l’émission hors-série sur l’Amstrad, et plus particulièrement sur les remakes de deux des jeux qui m’ont marqué, à savoir : Cauldron II et Exolon.

De nos jours, pratiquer le rétrogaming n’est pas forcément chose facile suivant les plateformes. Et je ne parle pas d’émulation ! Si jouer sur Gamecube, Megadrive ou n’importe quelle autre console est quasiment à la portée de tous, il n’en va pas de même concernant les ordinateurs Amstrad. Et ce pour plusieurs raisons, les principales étant leur rareté sur le marché de l’occasion, et, comme l’a souligné Subby Kun dans l’émission, les aléas du matériel (comme la fameuse courroie) qui rendent ces machines inutilisables.

Reste donc l’émulation, mais celle-ci n’est pas forcément au point en comparaison d’autres consoles. Heureusement, il existe des fans qui n’ont pas hésité à retrousser leurs manches pour proposer sur le net certains jeux dans leur version originale ou dans des remake qui forcent le respect.

Cauldron II est un jeu de Palace Software dans lequel on incarne une citrouille qui doit se balader dans un château et ses alentours afin de récupérer les objets qui lui permettront de vaincre la méchante sorcière qu’il a chassée dans le premier épisode. Lors de l’émission, j’ai évoqué la physique déroutante de la citrouille rebondissante qui la rend assez difficilement maniable. Toutefois, cela reste un jeu d’exploration tout à fait sympathique et au level design assez bien fichu pour l’époque.

Si vous voulez vous faire un avis, vous avez le choix entre vous essayer à la version originale sur  Cauldon-2.com ou au splendide remake réalisé en flash par Cyril Marzin et disponible ici.

Ce remake a vraiment la classe

A noter que Pix’n’Love a consacré un article à Cauldron II dans son numéro 19.

Quant à Exolon, de Hewson Consultants, c’est un jeu d’action beaucoup plus classique dans son déroulement. Incarnant un soldat perdu sur une planète inconnue, il s’agit de traverser différents tableaux en les nettoyant de toute présence alien en empruntant des portails de téléportation.

Là encore, le héros se meut avec une inertie assez particulière qui semble vouloir retranscrire une gravité moindre que celle de notre belle planète bleue. Si les graphismes de l’Amstrad vous piquent les yeux, il existe un remake, baptisé Exolon XD aux graphismes très colorés.

la version CPC

et le remake !

Pour conclure, durant l’émission, je n’ai pas eu le temps d’évoquer l’existence de CPCBox un émulateur sous Java qui se lance très simplement dans votre navigateur Internet. La liste de jeux disponibles est encore assez limitée, mais vous pouvez y trouver, entre autres, Bomb Jack, Boulder Dash ou Target Renegade qui ont été abordés lors du podcast. A vos joysticks !

 

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